voici l'homme
noces comme elles viennent, ce pourquoi
complètement tournées en soi
les pleurs du fou,
aux marges des vallées de myopes étincelantes moisissures
un chant - vieille trace incertaine – je vois
l’écume jaunie d’autres vallées fondant
pas incompris, crucifixions en un point
ni soleil, ni herbe… trop loin
l’or du bois s’éteint dans le dégoût
gras chien paresseux, chauve et fripé en méditation
altérations.
blanche main caresse la licorne
un chien gras baigne dans l’ombre,
par dessus un laurier, une fleur de paresse,
forcé à aimer le sang s’épuise,
en bas, à droite, une pensée s’alanguit.
nuit après nuit en gel
le chant du fou arrache le joug
en le tournant vers l’équinoxe.
équinoxe après équinoxe, il a roulé des flammes
en l’honneur de l’église des nuits.
nuits après nuits se sont mêlées
l’os de l’os s’est défait
les renards dorés ont monté les marches de la cité
les cloches ont sonné l’alarme.
devant l’autre, après une autre, des portes se ferment,
parallèles,
sache,
passe,
aime.
porté par des parure volées, j’entends
la marche des renards sur les marches blanches
les portes blanches s’entrouvrant
les feuilles emmêlant leurs eaux amères
pour pouvoir regarder calmement
les marges glissantes de la lumière
les couchants sans raison
les foules incertaines
et les heures d’amour de l’herbe
voilà, mes chemises sont sanglantes
et mes poignets brûlés
nuits glissées en angles aigus
même si nous aurions pu nous préserver
d’un tel silence
au delà de nos morts
de la loi inconforme
choisi dans le froid au hasard :
le pas descendant
du fou sur la grève en murmurant,
basses Grèces dépassent
l’air de l’incertaine contrée
voici la pensée poudreuse aux limites de l’entendement
désespoirs d’orbites étranges
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