Mots à mots

Regards

Voyage III

 

Les vaches à peine trop blanches (décolorées ?) demeurent indifférentes.
Des trous béants dans la forêt
comme un massacre d’allumettes.
Les ruisseaux artificiels de sinuosité rugueuse
entrecoupée seulement par ces haies minuscules et tirées au cordeau
Et les étangs
semblent posés comme des éclats de miroir sur la prairie
bleus comme le ciel qui s’y reflète.

 

30 mai 2005

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